L’alimentation : qu’est-ce qu’il faut manger

Dans ce monde d’abondance et de profusion, savoir quoi manger peut devenir parfois un vrai casse-tête. D’une alimentation plus portée sur les légumes et les fruits, nous sommes passés à une alimentation plus carnée et sucrée. De quoi développer diabètes, maladies cardio-vasculaires et risques de cancer.
L’OMS conseille à chacun de manger cinq fruits et légumes par jour ainsi que de limiter sa consommation hebdomadaire de viande rouge. De très bons conseils qui, selon moi, pourraient être bien mieux suivis s’il n’existait pas la tentation du glucose, du chimique.

Dans un monde où le bling-bling est roi, un bon vieux chou-fleur n’est vraiment pas assez hype, fashion, pour concurrencer un brownie, un soda, où même un bon morceau de viande. Il lui manque l’explosion des papilles, la couleur funky et la dose journalière de sucre. Pourtant, nos ancêtres, qui n’avaient que faire des tendances et autres féeries publicitaires, l’avaient bien compris. Le chou-fleur c’est très bon pour la santé. Ça se mange de nombreuses façons différentes et en plus de ça, ce n’est pas si mauvais que ça (enfin quand on n’est pas un gluco-dépendant).
Ah, j’oubliais également que le chou-fleur, ça ne fait pas grossir. Avantage indéniable dans cette société où l’industrie agro-alimentaire nous transforme peu à peu en petits cochons de lait.



Pourquoi les légumes n’ont pas de succès ?

Alors comment expliquer le peu de succès des légumes face aux gâteaux et autres sucreries? Eh bien, je pense, premièrement, la publicité. Jamais personne ne vante les vertus de la tomate, de la pomme ou de l’oignon. Ce sont toujours les mêmes multinationales qui mettent en avant leurs produits sucrés et flashys, n’oubliant pas, toutefois, de se dédouaner en ajoutant des annonces « Mangez, bougez », « Consommez au moins cinq fruits et légumes par jour ».
Une autre raison primordiale est que, et ça rejoint le premier argument, ces produits sont fort bien étudiés. Des vrais machines de guerre prêtes pour le combat de la consommation. Rien n’est laissé au hasard. Que peut faire le pauvre chou-fleur (oui, je sais j’y tiens) pas du tout conçu pour plaire mais seulement pour exister et à fortiori être mangé? Eh bien, rien du tout. Il n’est pas armé pour la société de consommation. Il n’égaye ni nos sens ni notre appétit.
On pourrait penser justement que l’éducation des parents serait là pour orienter l’enfant vers ce qu’il faut plutôt manger. Eh bien, souvent non. L’éducation est défaillante, surtout dans les milieux moins éduqués et populaires. Le soda à la place de l’eau dans les repas peut devenir la règle, voire même jusqu’à s’installer au petit-déjeuner. L’enfant est alors recouvert de sucre, ne tardant pas à se matérialiser en matière graisseuse. Les parents, peut-être reste d’une époque où la viande n’était pas légion, encourage leurs chérubins à consommer allégrement bovidés, porcins et j’en passe. Oubliant qu’une bonne alimentation dans toute société traditionnelle est une bonne assiette de légumes accompagnée d’un peu de viande et non le contraire.

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En conclusion, je dirai que l’idéal serait donc de ne pas manger seulement pour « s’exploser le ventre » mais pour se maintenir en bonne santé et redécouvrir le plaisir simple des aliments, une fois le sucre et le sel diminués de nos assiettes. Un jour peut-être l’alimentation sera plus perçu comme un moyen d’être en bonne santé que comme une orgie d’aliments, où seul le plaisir déraisonné compte.

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